Le Conseil métropolitain du 25 septembre a permis la désignation à l'unanimité des représentants métropolitains dans les organismes extérieurs. Désormais, la Métropole fonctionne et est prête à mettre en œuvre des politiques ambitieuses pour répondre à l'urgence sociale, économique et écologique dans l'intérêt de notre territoire et de ses habitants.
Grenoble Alpes Métropole compte désormais 20 Vice-Présidents qui répondront aux défis économiques, sociaux, environnementaux et sanitaires actuels et mettront en œuvre le projet de ce mandat
2020-2026.
Aux côtés des élus de notre Groupe ACTES, Ludovic BUSTOS, Mélina HERENGER et Pierre VERRI, retrouvez la liste des 17 Vice-Présidents issus des 3 autres groupes de la majorité
(NMC, UMA et CCC).
• Pierre Verri (transition énergétique)
• Mélina Herenger (attractivité, recherche, tourisme)
• Ludovic Bustos (administration générale)
• Nicolas Beron-Perez (habitat)
• Pascal Clouaire (culture)
• Lionel Coiffard (valorisation des déchets)
• Élizabeth Debeunne (économie sociale et solidaire)
• Céline Deslattes (emploi insertion jeunesse)
• Francis Dietrich (territorialisation)
• Salima Djidel (santé et stratégie alimentaire)
• Raphaël Guerrero (finances et stratégie financière)
• Guy Jullien (économie)
• Sylvain Laval (voirie)
• Yann Mongaburu (défis climatiques)
• Anne-Sophie Olmos (cycle de l’eau)
• Cyrille Plenet (agriculture, forêt, production locale)
• Éric Rossetti (relations aux communes)
• Thierry Semanaz (sport)
• Renzo Sulli (aménagement et renouvellement urbain)
• Michele Veyret (politique foncière et développement)
Entre démarche partenariale et travail sur toutes les thématiques, cette labellisation de notre stratégie agricole et alimentaire en Projet alimentaire interterritorial a vocation à développer une alimentation locale, durable, soutenable pour les producteurs et accessible à tous.
La Métropole lance un plan d’actions complémentaire aux politiques de déplacements du territoire.
Cette mise à jour met en place des actions pour s'adapter au changement climatique et améliorer la qualité de l'air.
Après le vote à l'unanimité du projet de candidature au dispositif en décembre, une nouvelle étape a été franchie avec la sélection du territoire Ouest d’Échirolles qui sera proposé par la Métropole à l'expérimentation.
La Métropole a adopté, lors du conseil métropolitain du 24 mai, un vœu relatif au 11ème programme de l'Agence de l'eau Rhône Méditerrannée Corse.
Celui-ci s'inscrit dans le cadre du nouveau programme "Sauvons l'eau" de l’agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, entré en vigueur au 1er janvier 2019 pour 6 ans. Celui-ci vise à conforter et prioriser des actions pour le bon état de l'eau et pour l'adaptation au changement climatique. Fort de plus de 2,6 milliards d’euros de capacité d’intervention, il met en place une priorisation des actions en investissant sur les situations d'urgence à améliorer la qualité de l’eau, économiser la ressource, restaurer le caractère naturel des rivières et zones humides sans oublier le fait de garantir la solidarité en faveur des territoires ruraux. Le contexte actuel est à la tension sur la ressource en eau.
Plus de 250 tonnes de déchets d’amiante, classés dangereux, sont collectés chaque année dans les 8 déchèteries
métropolitaines autorisées.
Depuis 2016 nous avons modifié les conditions d’accueil de ce produit avec d’importantes mises à jour des pratiques. Toutefois, en 2018, à l’issu d’une formation sur les déchets classés dangereux, nous avons pu remarquer que de nombreux manquements édités par le ministère persistaient (conduite défaillante et mauvais traitement de ce type de flux).
Jusqu'au 11 juillet 2019, un débat public relatif au nœud ferroviaire lyonnais est en cours. Le 21 mai dernier, une réunion publique d'information s'est tenue à Grenoble sur la thématique des liaisons entre métropoles régionales. Près de 150 participants étaient présents, avec de nombreuses questions qui ont émergé.
A mi-parcours dans ce débat sur ce sujet majeur pour notre territoire, et dans la suite du vœu que nous avions adopté il y a quelques mois, la Métropole a proposé conjointement à ses voisins une contribution qui souligne nos priorités.
Aujourd'hui, des constats sont posés : sur la saturation, sur les temps de parcours, sur les limites de capacité, sur la régularité. L’offre ferroviaire sur notre bassin de déplacement est insatisfaisante. Elle ne répond plus ni aux enjeux d'attractivité de notre territoire, ni aux besoins des usagers. Nous sommes ainsi relégués à l’avant dernière place des régions françaises en termes de ponctualité.
Le Règlement local de publicité intercommunal est un document de planification de l'affichage publicitaire, il permet d'adapter la réglementation nationale aux spécificités locales.
Les publicités, enseignes et pré-enseignes sont astreintes à une réglementation qui a pour vocation de protéger l'environnement et le cadre de vie. Il s'agit de mettre en conformité leur installation en matière de densité et de format. Les documents actuels instaurés dans certaines communes de la Métropole sont anciens. Ils ne répondent plus vraiment aux enjeux actuels. La loi Engagement National pour l'Environnement (ENE, dite Grenelle 2) du 12 juillet 2010 impose aujourd'hui une mise en conformité des RLP avant le 13 juillet 2020, date après laquelle l'ensemble des règlements locaux de la publicité adoptés avant juillet 2010 deviendront caducs. Dans ce cadre, des règles plus restrictives que la règlementation nationale peuvent être fixées par la Métropole dans des zonages définis.
Comme chaque année, le conseil métropolitain a approuvé les comptes administratifs de l’année précédente qui permettent de vérifier la bonne réalisation du budget. Le président du groupe PASC Guillaume Lissy a souligné la volonté de ne pas être dans une position d’autosatisfaction. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes et permettent d’avoir une vision limpide de l’action menée.
Chaque jour, les habitants se déplacent sur un territoire de vie et d’emploi qui va bien au-delà de nos frontières métropolitaines.
Dans un contexte de clôture de la concertation de mise à jour du Plan Air Énergie Climat territorial, le conseil métropolitain a adopté ce vœu. Rapporté notamment par le vice-président Bertrand Spindler, il visait à solliciter une évolution dans la vente d'appareils de chauffage non performants et un renfort des obligations en terme de performance énergétique du bâti.
La délibération adoptée visait à proposer une évolution de la répartition du capital de la SPL pour renforcer les atouts de l’équipement, sous pavillon métropolitain depuis décembre dernier.
Depuis le vote d'une délibération de lancement, la Métropole a travaillé à un outil pour améliorer le niveau de service aux usagers dans les déchèteries. Objectif ? Retravailler sur le nombre de déchèteries sur le territoire, en augmentant autant le réemploi que la valorisation matière, organique et énergétique pour répondre aux définis écologiques qui se présentent à nous.
Avec cette délibération, il s'agissait pour la Métropole d'adopter une posture de responsabilité. La réhabilitation extension du siège permet in fine d'investir pour la qualité de travail des agents, avec une ambition environnementale et économique forte.
Le conseil métropolitain a validé les axes de candidature et la maquette financière de ce projet axé sur l'économie du partage.
Le conseil métropolitain a franchi une nouvelle étape dans le projet Métropolitain, celle qui clôture le travail engagé depuis 2 ans et fait rentrer la démarche dans une phase de débat public, à partir de l’avis rendu par le C2D.
Après le vote des territoires voisins et du SMTC, la Métropole a souhaité mettre en délibération une charte pour l'organisation des mobilités du bassin de vie de la grande région grenobloise identique. à celles déjà approuvées. Un premier pas a été fait pour répondre aux contraintes nombreuses et décourageantes que connaissent les usagers des transports en commun dans leurs déplacements sur notre territoire de vie et d’emploi.
Au-delà du centre-ville, notre Métropole est constituée de plusieurs autres « centres » qui jouent chacun un rôle important de proximité.
Le Règlement Local de Publicité Intercommunal (RLPI) est un document couvrant l'ensemble du territoire qui établit les règles à respecter pour les dispositifs de publicité, les enseignes et pré-enseignes. Il s'agit d'un document de planification stratégique de l'affichage publicitaire qui doit assurer la maitrise du développement de la publicité, en établissement un règlement par zone qui fixe des obligations tout en tenant comptes des enjeux paysagers, touristiques, patrimoniaux et économiques du territoire. Il s'agit en effet de faire preuve d'équilibre entre la préservation du cadre de vie et la lisibilité des informations.
Le vice-président Yannik Ollivier a présenté cette délibération qui vise à répondre à 6 enjeux identifiés :
- la préservation des identités paysagères naturelles et bâties
- la valorisation des cœurs historiques et des centralités de la Métropole
- la lisibilité et l'attractivité des zones d’activités économiques et commerciales
-l'amélioration de l’image de la Métropole par les entrées de ville et les axes structurants
- la promotion de l’expression publique et citoyenne:
- l'encadrement du développement des nouvelles technologies d’affichage
Yannik Ollivier a présenté la délibération d'arrêt du PLUi et rappelant l'historique du projet et en détaillant les objectifs et enjeux de ce document structurant pour la Métropole. Proposé pour la deuxième fois à l'approbation du conseil car certains partenaires associés se sont prononcés défavorablement, l'arrêt devait être voté par le conseil métropolitain à la majorité des 2/3.
La Montagne fait partie intégrante de notre territoire et de l'identité de chacun des métropolitains. Cette délibération cadre votée le 8 février marque des engagements forts posés pour porter une politique transversale et prégnante.
La politique montagne de la Métropole doit servir les missions de la Métropole :
- faire Métropole et relier, réconcilier ville et montagne pour une habitabilité soutenable ;
- se réapproprier la montagne, notre bien commun, pour qu'elle devienne le vecteur d’un nouveau modèle de développement durable ;
- faciliter l’accès de tous à la montagne, composante clé de l’écosystème métropolitain, pour qu’elle constitue un vecteur de cohésion sociale et territoriale
Notre politique montagne affiche trois grands axes de priorité :
*Agriculture, alimentation, foret et biodiversité
*Sport, loisirs et tourisme de nature et de montagne
*Sensibiliser et éduquer à la nature et à la montagne
Souad Grand a souligné la nécessité de protéger, valoriser, préserver nos montagnes en pensant à l’avenir.
Cette convention constitue un engagement ferme et partagé en faveur des quartiers. Elle vise à désenclaver, requalifier et agir pour la qualité et le cadre de vie d'environ 30 000 habitants, ce qui correspond à près de 10% de la population métropolitaine. Les EPCI doivent piloter les programmes de renouvellement urbain à l'échelle de leur agglomération et la Métropole a lancé un ensemble d'actions depuis 2014 pour œuvrer en faveur du renouvellement urbain de nos quartiers.
Micheline Burgun a souligné l'objectif de la convention qui vise à agir pour la qualité et le cadre de vie des habitants en étant attentifs à leurs besoins. C’est aussi impérativement travailler
sur l’attractivité. Volet urbain, habitat, développement économique et commercial, équipements, environnement, les enjeux sont multiples et par cette délibération, la Métropole s'engage à porter
des investissements conséquents.
Le vice-président Bertrand Spindler co-rapportait la délibération relative à la pérennisation de MurMur qui s'accompagne de la mise en place d'un service public de l'efficacité énergétique.
Deux dispositifs à destination des habitants qui montrent l'implication de la Métropole au service de la transition énergétique :
Diminuer les factures d'énergie, valoriser les biens, améliorer le confort et avoir une action en direction de l'environnement et la qualité de l'air, c'est l'objectif de MurMur. Il s'agissait initialement d'une campagne de rénovation en direction des propriétaires de maisons individuelles et des copropriétés construites entre 1945 et 1975 OU avant 1945 ou après 1975.
Avec sa pérennisation, le dispositif se transforme en service permanent d’accompagnement des propriétaires de logements privés.
Le service public métropolitain de l'efficacité énergétique vise à améliorer la performance énergétique de l’habitat en permettant un accompagnement renforcé des maitres d’ouvrage publics, des entreprises et à venir pour le tertiaire privé.
Dans le cadre de sa mise en œuvre, est également acté l'instauration de l’accompagnement des petites entreprises dans la transition énergétique sur le modèle de l’expérimentation menée à Domène tout en lançant une réflexion pour mobiliser le tertiaire de bureaux privé pour répondre aux objectifs du Schéma Directeur de l’Énergie.
Le Budget primitif 2019 a été adopté le 8 février dernier lors du premier conseil métropolitain de l'année. Il s’établit à 714 millions d’euros, pour 218 millions d’euros d’investissement (hors dette) et 422 millions d’euros de fonctionnement.
Dans un contexte contraint, la Métropole fait le choix de maintenir ses taux d'imposition, inchangés depuis 4 ans, tout en investissant massivement, à hauteur de 485€ par habitants. Des investissements dirigés vers l'activité économique, l'emploi et les actions en faveur de la transition énergétique qui contribuent à développement pleinement le territoire. La Métropole est désormais le premier contributeur local à l’activité de la région grenobloise.
La capacité de désendettement est améliorée et des efforts importants de maîtrise de la dépense publique sont engagés. La collectivité fait également le choix de sanctuariser le soutien aux communes.
Lors du dernier conseil métropolitain de 2018, nous avons approuvé le projet de candidature à cette expérimentation qui vise à résorber le chômage de longue durée.
L'équipement, qui participe au rayonnement et à l’animation du territoire en générant des retombées économiques et sociales significatives, a été intégré par délibération au sein de la compétence développement économique de la Métropole.
Sur le rapport de la CRC relatif à la SEM PFI et notamment sur les exercices 2012-2013 et 2016-2017, Bertrand Spindler a rappelé que la CRC a pour fonction d'aider les collectivités et de les alerter. Elle a permis d'accompagner la mise en place des recommandations engagées par la nouvelle administration et notamment la baisse du coût des services pour les famille.
Le vice-président Bertrand Spindler a évoqué la volonté pour la nouvelle administration de se tourner vers l'avenir et vers le plan de développement stratégique en cours de construction, avec des projets prévus notamment dans le Voironnais et le Grésivaudan.
En approuvant les statuts et la charte de coopération de l’Établissement Public de Coopération Culturelle des Moulins de Villancourt, , la Métropole souhaite que chacun ait accès à la culture scientifique et technique.
La Métropole souhaite favoriser le retour à l’emploi des personnes qui en sont éloignées. C'est dans cette perspective qu'elle a approuvé le projet de candidature à cette expérimentation qui vise à résorber cette typologie de chômage. Il s’agit de favoriser le retour à l’emploi des personnes qui en sont éloignées en redirigeant des aides pour financer des emplois manquants mais utiles localement. Ce modèle a fait ses preuves sur plusieurs zones d’expérimentation et a des avantages non négligeables. Il présente un intérêt mutuel : pour les bénéficiaires, en leur redonnant de la dignité, en les poussant à sortir de l'isolement, mais aussi pour le territoire, où la création d’activités et d’emplois complémentaires est particulièrement intéressante d'un point de vue économique. Pierre Verri a, dans son intervention, souligné les bénéfices de cette démarche.
Souhaitant maintenir une économie diversifiée qui offre des emplois pour tous, pour toutes les qualifications, dans tous les domaines, nous avons travaillé depuis de nombreux mois à « sanctuariser » les terrains économiques qui avaient reculé ces dernières années sur la Métropole.
La Métropole assure, depuis 2018, la gestion de l’eau et des milieux aquatiques qui permet une plus forte défense contre les inondations.
Nous avons retenu le principe d’une délégation de service public conjointe pour la gestion du Service extérieur des pompes funèbres et du crématorium intercommunal. Il s’agit pour la Métropole d’avoir une gestion d’ensemble de ce service spécifique et de fournir une véritable alternative publique dans ce secteur en mutation.
Cette délibération marque une étape importante du travail engagé depuis dix-huit mois autour du vice-président Yannik Ollivier. Cette démarche d’élaboration d’un projet métropolitain 2030 aboutit à un manifeste qui propose pour notre avenir commun une vision et des perspectives en matière de gouvernance, développement, transitions et responsabilités sociales. Plusieurs interrogations ont guidé la réflexion qui s'est menée. Les conseillers métropolitains ont pris acte d'une première version mais le travail continue car c'est désormais au Conseil de développement de donner son avis sur ce projet.
Le projet de Zone à circulation restreinte vise, pour dix ans sur plusieurs communes du territoire, à interdire l'accès des véhicules utilitaires légers et poids lourds pour le transport de marchandises trop polluants. Sa mise en place sur un périmètre restreint a fait l'objet d'un conseil métropolitain extraordinaire le 5 octobre dernier.
Plusieurs élus du groupe, qui n'en avaient pas eu l'occasion le 28 septembre, se sont exprimés le 5 octobre dernier.
Bertrand Spindler a, au nom du groupe PASC, salué la proposition de mise en place de cette zone sur 9 communes.
Après deux débats d'orientations du Programme d'Aménagement et de Développement Durable, le conseil métropolitain a arrêté son projet de Plan Local d'Urbanisme intercommunal le 28 septembre dernier. Cette première étape, importante, voit aboutir un travail des services et du vice-président engagé depuis trois ans. Réalisé dans un calendrier contraint, il sera suivi de l’avis des communes et des personnes publiques associées. Une enquête publique sera également mise en œuvre pour une approbation en 2019.
Le conseil métropolitain s'est également prononcé sur l'avis de la Métropole dans le cadre de l'enquête publique du réaménagement de l'A480 et du Rondeau sur le volet autorisation environnementale. Il détaille en particulier les avancées sur ce dossier et notamment celles qui ont été consenties par AREA. Il exprime surtout les attentes de la Métropole qui devront être pleinement prises en considération dans le cadre de cet avis favorable.
Initié il y a plus de deux ans, le travail relatif au transfert de la compétence Emploi et Insertion a abouti à un vote en conseil. Cela permettra d'adosser cette compétence à la politique de développement économique pour adopter une vision globale et développer cette opportunité pour la Métropole.
Étape importante dans la stratégie économique et d’attractivité d’ensemble de la Métropole, le schéma directeur des espaces économiques a été adopté. Sur un territoire à fort enjeu et en mutation, il nous permettra de formaliser l’organisation de nos espaces et les conditions d’accueil des entreprises.
Avec des épisodes de canicule et de sécheresse, des incendies de grande échelle, nous avons été témoins cet été des conséquences concrètes du changement climatique.
La dynamique de rapprochement d’ACTIS et Grenoble Habitat, engagée par la Métropole et la ville de Grenoble par délibération, fait suite aux obligations introduites par la Loi ELAN (Évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) qui aura pour conséquences des évolutions profondes dans le secteur du logement social. Celle-ci prévoit en effet que les organismes assurant la gestion de moins de 15 000 logements doivent rejoindre un groupement.
Face à ces impératifs et dans un contexte versatile, notre Métropole souhaite créer un outil métropolitain pour mener une politique de l’habitat volontariste et cohérente avec les réalités du territoire. Doté d’une autonomie financière, ce nouvel opérateur qui naîtra de la fusion de ces deux organismes représentant 11 800 (GH) et 4000 (Actis) logements constituera pour la Métropole un puissant opérateur public du logement social.
La Métropole a par ailleurs approuvé des conventions bilatérales d'objectifs et de moyens avec ACTIS, Grenoble Habitat et la SDH respectivement.
L'occasion de mettre l'accent sur l'engagement de la Métropole en faveur de l'habitat abordable et des logements sociaux.
Nous avons approuvé la mise en œuvre accélérée de la politique du Logement d’abord, dispositif qui permet d’orienter les personnes sans domicile vers un logement durable. Notre territoire, qui fait partie des 24 territoires retenus dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le ministère de la cohésion territoriale, est confronté au sans-abrisme de façon relativement croissante. Nous avons donc porté une candidature travaillée en partenariat avec les bailleurs sociaux et les associations. Le dispositif Logement d’abord a pour objectif d’orienter au plus vite les personnes sans domiciles vers un logement durable tout en leur apportant un accompagnement social renforcer que ce soit vers et dans le logement, il s’agit de proposer des approches pluridisciplinaires, de développer la cohérence entre insertion socio-professionnelle et accès au logement. Il s’agit d’une approche efficace qui fonctionne dans les pays scandinaves et anglo-saxons.
Concrètement, la démarche permettra de faire évoluer les pratiques autour d’enjeux de gouvernance, de fédération des acteurs des milieux, de simplifications des circuits décisionnels, de sécurisation de l’accompagnement, de connaissance des besoins mais aussi de participation des personnes concernés directement par les dispositifs.
Le 28 juin dernier, le comité syndical du SMTC a adopté la grille tarifaire des transports en commun pour l’année 2018-2019.
Cette année, entre autres, et dès le 1er septembre :
Les tarifs s’appuient chaque année sur un relèvement tarifaire qui correspond à l’inflation.
Toutefois, pour éviter de faire peser davantage celle-ci sur les ménages, il a été décidé que les compensations financières seront prises en charge conjointement par la Métropole et le SMTC. Un effort important qui est à saluer qui vise à protéger l'ensemble des personnes les plus fragiles sans opposer les générations entre elles.
Si l’année dernière, nous avions approuvé une hausse des tarifs, nécessaire à l’équilibre budgétaire du Syndicat Mixte, à notre niveau, nous défendons depuis toujours une tarification simplifiée et progressive tenant compte des capacités financières de chacun avec une limitation des effets de seuil. Le fonctionnement par tranche d'âge est, il faut le constater, générateur de certaines inégalités qu'il nous faut désormais résorber. La mobilité de tous doit être encouragée, nous serons de la même manière que cette année vigilants aux évolutions qui interviendront à l'avenir.
Le conseil métropolitain a émis un avis favorable sur le projet de Plan de déplacements urbains 2030 qui a été arrêté par le SMTC en juin dernier. Articulé autour de 17 grandes orientations qui se déclinent en 79 actions, ce projet de PDU permet de se doter d’une vision stratégique de nos déplacements et de nos mobilités pour mieux les organiser demain. L’élaboration de ce projet obligatoire pour toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants s’est organisée en concertation avec de nombreux acteurs concernés par le sujet des mobilités : citoyens, acteurs économiques, représentants de la société civile, élus des communes, associations et experts. Réduction de la pollution, mobilité pour tous, accompagnement au changement de comportement, développement des déplacements du quotidien, déploiement des modes de déplacements actifs et partagés, amélioration des connexions, ce document permettra de répondre à des enjeux qui sont aujourd’hui autant de défis. Il sera le moyen de s’engager pour une mobilité vertueuse, sobre, accessible à chacune et chacun, mais aussi solidaire, et qui réponde aux problématiques de réduction du coût économique des déplacements et de la vulnérabilité énergétique des ménages.
Nous avons engagé, lors du dernier conseil métropolitain, un second débat d'orientations sur le PADD du PLUi, document d'importance pour l'avenir de notre territoire sur lequel les équipes de la Métropole travaillent depuis plus de deux ans, en lien étroit avec les communes et sous le pilotage du Vice-président Yannik Ollivier.
Ce document primordial du Plan Local d'Urbanisme intercommunal expose les choix politiques en matière d'aménagement et de développement pour l'avenir et permettra de garantir le développement économique de la Métropole tout autant que la solidarité territoriale au service de notre qualité de vie.
Il est composé particulièrement des Orientations d'aménagement et de programmation, du règlement qui établit les zonages en traduisant les orientations du PADD en règles précises d'occupation des sols et de constructibilité. Les annexes complètent ce programme.
Avant d'arrêter le PLUi dans quelques mois, il s'agissait ainsi pour le conseil métropolitain d'adopter des ajustements réalisés dans la perspective d'une consolidation juridique tout autant que de compléter et d'enrichir en tenant compte notamment des documents adoptés depuis le début de la démarche d'élaboration, comme le PLH et le PDU.
Lutte contre le changement climatique & engagement de la transition énergétique, confortement de la dynamique économique du territoire au service de l’emploi, renforcement de la cohérence sociale territoriale, les grandes orientations du PADD telles qu’elles ont été présentées il y a deux ans restent identiques et ont été à cette occasion confortées.
Le conseil métropolitain a adopté le compte administratif 2017. Investissements avec un fort taux de réalisation, dépenses de fonctionnement contenues, durée de capacité de désendettement encourageante, les indicateurs ne mentent pas et montrent que la Métropole adopte une gestion sérieuse tout au long de l'année.
Les évolutions de compétences introduites par les lois MAPTAM et NOTRE, en ce qui concerne le développement économique et l’aménagement du territoire prévoient de donner aux Métropole la compétence en matière d'aménagement du territoire et d'urbanisme.
Par ailleurs, et en accord avec sa stratégie métropolitaine en matière d'aménagement définie lors de la délibération du 3 novembre 2016, la Métropole souhaite se doter d'outils pour mettre en œuvre cette stratégie. Dans cette perspective, elle a donc engagé une stratégie d’acquisition d'actions au sein de plusieurs sociétés d'aménagement du territoire.
Nous avons approuvé, lors du dernier conseil métropolitain, le projet de contrat avec l’État qui demande aux collectivités, en contrepartie d’une stabilité annoncée des dotations de l’État, de contribuer à l’effort de réduction des dépenses et du déficit public. Ce contrat, conclu pour une durée de trois ans, s’inscrit dans le cadre de la loi de programmation des finances publiques 2018-2022 et a pour but de déterminer un objectif d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement, avec un plafonnement fixé à 1,2%. Considérant que ce contrat ne repose que sur l’angle des dépenses et qu’il occulte les recettes, l’investissement mais aussi partiellement les transferts de compétences qui sont intervenues, la Métropole a proposé de conclure un contrat confirmant la trajectoire d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement du budget principal de 1,2% par an tout en sollicitant la prise en considération de certaines évolutions.
Nous avons adopté la délibération qui valide la création créée la police métropolitaine de l’environnement et qui sollicite, dans le même temps, l’avis des 49 communes de notre territoire. Pour atteindre ses objectifs en matière de réduction de déchets, la Métropole a adopté en novembre dernier son schéma directeur déchets qui propose notamment de mettre en place la tarification incitative. La mise en place de la police métropolitaine de l’environnement répond donc à une nécessité de sanction des incivilités.
En adoptant cette délibération importante, qui fait suite au transfert de la compétence GEMAPI, il s’agissait de reconnaître la nécessité de l’évaluation des travaux de confortement et de renforcement de la digue des Eaux claires dans son ensemble, qu’il sera indispensable de mener dans les prochains mois, pour assurer la protection de tous face au risque inondation. Considérant le double enjeu de protection contre les crues du Drac et du réaménagement de l’A480, les partenaires de la Métropole se sont accordés sur la nécessité d’assurer un traitement d’ensemble et synchronisé des travaux de la digue des Eaux claires.
Guillaume LISSY
Président du groupe PASC
Cette délibération a permis d'acter le transfert à la Métropole de 2/3 des actions de la ville de Grenoble dans la SAEML GEG. 552413 actions ont donc été acquises, au prix de 55€/l'action, permettant à notre collectivité d’entrer au capital du délégataire à hauteur d’un tiers dès 2018. Ce transfert était prévu en vertu de la loi MAPTAM.
Après une procédure de plusieurs mois de consultation et de sélection, le choix du concessionnaire a été validé par délibération lors du conseil métropolitain. Il s'agit de la CCIAG, retenue après avoir présenté une offre plus détaillée et complète.
Le conseil métropolitain a adopté cette délibération, qui rend obligatoire le raccordement de certains bâtiments au réseau de chaleur principal sous certaines conditions. Le classement de réseau est adopté pour une durée de 15 ans, avec prise d’effet à compter du 1er juillet 2018.
Cette procédure rend obligatoire le raccordement au réseau de chaleur pour :
L’obligation de raccordement et les dérogations associées s’appliquent dans la zone de développement prioritaire définie à l’échelle parcellaire. Ce périmètre a fait l’objet d’un travail
approfondi afin de déterminer l’ensemble des parcelles se trouvant à une distance inférieure ou égale à 150 mètres du réseau de chaleur actuel et facilement
accessible par le réseau.
La délibération relative au protocole d'accord entre la Métropole, la ville de Saint Martin d'Hères et le promoteur Apsys, a été adoptée. Pendant les débats, nous avons souligné l'intérêt de ce protocole qui impose au promoteur de respecter des engagements spécifiques et qui permet à la Métropole de peser dans les discussions pour améliorer ce projet municipal. Nous avons également voté en faveur de la délibération relative au déclassement de 600 mètres carrés de voirie.
Le projet Neyrpic constitue un projet de centre commercial situé à Saint Martin d'Hères, sur les anciennes halles Neyrpic.
Sur une surface commerciale de 24 000m², c'est une implantation de 89 boutiques, 20 Restaurants, 9 Moyennes surfaces qui est prévue.
Le protocole d'accord prévoit :
une commercialisation gardant pour principe la nécessaire pérennité des pôles commerciaux existants, au travers de la mise en œuvre d’un objectif de diversification commerciale avec l’accueil d’enseignes non présentes sur l’agglomération grenobloise et visant à accompagner toutes les solutions adaptées pour relocaliser les enseignes de l’avenue Gabriel Péri et de la zone de Champ Roman, soit, au-delà du respect de la limitation de sa capacité commerciale à l'ouverture et d'un engagement du promoteur à ne pas solliciter, ni donner suite aux demandes de transfert d’enseignes du centre-ville de Grenoble :
Chaque jour, près d’1,8 millions de déplacements sont réalisés à l’aide de modes de transports variés. D’ici 2030, il y en aura 10% de plus, ce qui invite à re-questionner nos habitudes. Depuis un an, le SMTC s'y attèle en élaborant son projet de Plan de déplacement Urbains, arrêté le 5 avril dernier. Ce document de planification définit les principes de la mobilité de demain, du déploiement des parcs-relais à la mise en place d’un Pass Mobilité. Il a pour objectif de coordonner les actions en matière transport de biens et de personnes, de circulation et de stationnement.
Le projet de PDU a été arrêté le 5 avril dernier par le comité syndical du SMTC et sera soumis à enquête publique, dans quelques mois.
Un an après le transfert de la compétence prévention spécialisée, la métropole a voté un texte visant à mettre en œuvre pour la période 2018-2020, la prévention spécialisée. Objectif : déployer la prévention spécialisée sur les territoires de la métropole et définir les modalités d’intervention de cette politique qui permet à des jeunes en situation ou en voie de marginalisation de rompre avec l’isolement, de restaurer un lien social.
Le conseil métropolitain s'est prononcé en faveur de la signature du protocole de coordination relatif à l'Agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises présenté par la vice-présidente Marie-José Salat.
Cette délibération s’inscrit dans le cadre d’une évolution issue de la réforme territoriale qui a conforté le rôle des Régions et des Métropole en matière d’orientation, de coordination et de programmation des politiques de développement économique et d’innovation. Dans ce cadre, la Région a créé l’Agence Auvergne Rhône Alpes Entreprise, qui a notamment absorbé l’AEPI. L’objectif de cette agence est d’assurer un rôle de Guichet régional unique d'accueil des demandes des entreprises de la Région. L’action de cette agence s’organise autour de cinq piliers :
En parallèle, l’ambition de la Métropole de Grenoble est d’assumer les enjeux du rôle central qui lui a été conféré par la loi en poursuivant les politiques publiques de développement économique, d’attractivité du territoire et de rayonnement à l’international. Une équipe, dédiée à la promotion et à l’attractivité internationale de la Métropole et issue de l’AEPI, a été recrutée au second semestre 2017.
La délibération précise ainsi les modalités opérationnelles et de complémentarité entre l’antenne locale de l’AARAE et l’équipe « promotion-attractivité ». Elle prévoit ainsi que l’antenne locale de l’Agence Auvergne Rhône-Alpes Entreprises – Isère opère sur les quatre premiers piliers et que le cinquième pilier (attractivité) est quant à lui mis en œuvre pour l’ensemble du département de l’Isère par l’équipe « promotion attractivité » de Grenoble-Alpes Métropole, qui sera implantée à proximité de l’antenne locale dans un souci de coopération.
La contribution au Schéma Régional d'Aménagement de Développement durable et d’Égalité des territoires a été présentée par le vice-président Yannick Ollivier lors de la séance du conseil. En votant cette délibération, il s’agissait de contribuer pleinement à un document élaboré par la Région visant une coordination améliorée des politiques publiques en matière d’aménagement du territoire, d’environnement et de transport. Le document rappelle ainsi les enjeux et orientations métropolitaines en la matière afin qu’ils soient pleinement pris en compte par l’instance Régionale.
Nous avons approuvé un vœu relatif au devenir des concessions hydroélectriques, présenté lors du conseil métropolitain. Celui-ci fait suite aux annonces du Ministre de la Transition Énergétique visant à répondre à la mise en demeure adressée à la France par la Commission Européenne. Bruxelles a en effet enjoint l’État à une accélération de l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité, et notamment de l'énergie hydroélectrique.
L’hydroélectricité représente aujourd’hui un service public important dans la production électrique française [elle correspond à 12% de la production en France et 61% de celle d’origine renouvelable, ce qui en fait une énergie propre]. Les concessions hydroélectriques, confiées aux opérateurs historiques (EDF, CNR et SHEM), arrivent progressivement à échéance et c'est une mise en concurrence par lots qui est aujourd’hui envisagée par le Gouvernement. Cela présente des risques sensibles et ne permet pas de respecter les logiques territoriales d’exploitation. Nous ne pouvons nous résoudre à risquer la dégradation de ce service public ancré sur notre territoire qui est le berceau de la houille blanche. C’est donc avec des inquiétudes renforcées que nous avons voté ce vœu.
Concrètement, il :
Nous avons voté la pérennisation du projet Mémoire de la Shoah, totalitarisme et lutte contre les discriminations initié l'année dernière. Il a vocation à accompagner un collège du territoire par an dans un travail global autour de cette période de notre histoire entre lectures, visionnages, visites. Ce projet, multipartenarial, prévoit également qu'une délégation composée notamment d'élus métropolitains participe au voyage pédagogique prévu en Pologne. Souad Grand a rappelé que, dans le contexte actuel, l’arme la plus puissante, pour poursuivre le combat contre l’antisémitisme, le racisme et la haine de l’autre, reste l’éducation et c’est pour cela que développer ce type de projet est essentiel.
Guillaume LISSY
Président du groupe PASC
Guillaume LISSY
Président du groupe PASC
Guillaume LISSY,
Président du groupe PASC
Le projet porté par la Métropole a été présélectionné par l’Etat comme Territoire d’innovation de grande ambition. Bonne nouvelle ! De la houille blanche aux industries qui ont fait l’identité de Grenoble et, plus récemment, les nouvelles technologies, l’innovation est au cœur du modèle de développement de notre territoire. A son niveau, la Métropole agit en faveur de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation pour déployer ce modèle d’excellence et inventer l’emploi de demain. Notre collectivité finance la rénovation de bâtiments universitaires, appuie entreprises et projets de recherche & développement. Soutenir ces secteurs moteurs, dans lesquels travaille un habitant sur cinq dans l’agglomération, c’est œuvrer pour toute l’économie et tous les emplois de notre bassin de vie. Services publics, mobilités, énergies, santé, environnement, tout notre quotidien est concerné. Au-delà des grands discours, nous voulons contribuer à ce dynamisme qui anticipe les évolutions économiques plutôt que de les subir.
Depuis un an, la Métropole s’est engagée pour le financement et la réalisation du réaménagement de l’A480 et du Rondeau. L’enjeu est bien d’améliorer la circulation, de réduire les « bouchons », en limitant les nuisances et la pollution. Bien sûr, il reste beaucoup à faire avant son achèvement mais notre responsabilité est de faire aboutir ce dossier qui n’a pas toujours fait consensus. Cela ne pourra se faire sans un travail avec les partenaires, privés et publics et sans un pilotage politique fort. La métropole investit environ 23 millions d’euros sur ce projet et doit faire entendre sa voix, celles des usagers mais aussi des riverains et des entreprises. Nous continuons donc de peser pour que les futurs aménagements et l’organisation du chantier respectent les objectifs et l’équilibre demandé. Le travail se poursuit et le projet est en phase d’enquête publique jusqu’au 12 janvier. Chacun peut ainsi s’exprimer et renforcer l’expression citoyenne Métropolitaine sur ce sujet majeur. En attendant, nous vous souhaitons une très bonne année 2018 et restons à votre disposition.
Réduire ses déchets, maîtriser sa consommation d’énergie, ces questions nous concernent tous. Nos objectifs se heurtent parfois à des difficultés. C’est pourquoi il est de notre devoir d’aller plus loin et de rendre nos services publics plus efficients. En novembre, nous avons donc adopté les schémas directeurs Déchets et Énergie, qui fixent un cap ambitieux pour notre territoire à horizon 2030. Ils prévoient la mise en œuvre d’actions et d’investissements en invitant chacun à faire évoluer ses pratiques au quotidien. Ces feuilles de route, si elles établissent des objectifs chiffrés, reposent cependant sur un principe d’équité, de solidarité et de maîtrise des coûts. Nous serons attentifs aux efforts de pédagogie à engager pour que chacun s’implique à son niveau. Avoir conscience de notre impact sur l’environnement, c’est bien. Agir pour en limiter les effets, c’est mieux.
De nombreuses interrogations nous parviennent au sujet de la hausse de l’abonnement des usagers de plus de 75 ans. Cette mesure brutale et mal expliquée est difficilement compréhensible sur la forme. Sur le fond, nous restons toutefois partisans d’une tarification progressive tenant compte des capacités financières de chacun. Il n’est pas juste, en effet, qu’un actif paie pour le même service, quatorze fois plus cher qu’un retraité ayant un niveau de revenu équivalent. Nous restons cependant attachés à une tarification incitative qui ne dépasse pas son niveau actuel et encourage la mobilité des plus anciens. Nous serons, avec les membres du groupe PASC, vigilants quant à son évolution. Nous portons dès à présent une parole auprès du SMTC pour qu’il s’engage sur la progressivité de la tarification en limitant les effets de seuils.
Marqueur d’identité, facteur d’émancipation, outil de citoyenneté, la culture permet de se construire et d’élargir le regard. En 2016, notre métropole, communes et
acteurs ont formalisé nos projets en matière de culture et de sport et déclaré l’intérêt métropolitain de certains équipements. La MC2 et l’Hexagone de Meylan sont maintenant métropolitains et
notre collectivité s’occupe du Centre Chorégraphique National et de l’organisation du réseau des bibliothèques.
Des réflexions continuent en 2017 pour essayer d’intégrer le musée de Grenoble, le Magasin, le conservatoire… Ainsi, nous nous engageons pour faciliter l’accès à la culture pour tous, soutenir les démarches de création et d’innovation, en favorisant l’accès des jeunes à une pratique et un enseignement artistique. La Métropole vient en complément des actions culturelles communales, les relayant de manière cohérente tout en respectant les initiatives et la diversité de notre paysage culturel. Penser métropole, c’est donc aussi s’attacher à développer les maillages culturels existants et promouvoir des événements d’ampleur et ouverts à tous, qui nous identifient et nous rendent visibles. Si la Métropole possède des compétences fonctionnelles d’aménagements ou de déplacements, ses compétences culturelles lui donnent une âme en reliant les métropolitains, en fédérant les initiatives, en jouissant des plaisirs culturels. C’est notre taille, notre urbanité qui nous permettent d’accéder à cette plus-value culturelle. Ne passons pas à côté car cette dimension culturelle est constitutive de notre attractivité, de notre image et finalement de notre richesse. Bien sûr, ce n’est qu’un début… C’est en vibrant avec les mêmes émotions, en partageant les mêmes événements, en cultivant nos sensibilités, en ayant accès aux mêmes services avec la solidarité que cela implique, que nous nous identifierons métropolitains, que nous faciliterons l’intégration de tous, que nous nous protégerons des populismes simplistes, réactionnaires, liberticides, enfermés dans leurs certitudes destructives.
Premier poste de dépense des ménages, garant de la dignité, de la sécurité et du confort, le logement est un droit pour chacun. La Métropole qui pilote cette
politique a la responsabilité de fixer des objectifs de production, d’amélioration des logements et de réduction de leur vacance. Elle le fait via le Programme Local de l’Habitat en lien avec les
communes. Cet outil doit permettre de garantir les équilibres sociaux et territoriaux de notre métropole en proposant des logements accessibles pour tous, tout en combattant le phénomène de
ghetto.
L’enjeu est bien de veiller à respecter le cadre de vie, la dimension humaine de nos villes et villages tout en répondant aux besoins des jeunes, des familles, des personnes âgées qui recherchent un logement adapté et accessible. Nous définissons aussi la politique d’attribution de logements sociaux. Grâce aux accueils labellisés, les demandes seront traitées équitablement sur le territoire et le demandeur aura une vision transparente du suivi de son dossier. Bien vivre, c’est profiter d’un logement attractif qui tienne compte des nouvelles attentes, de l’accessibilité et de la proximité de services. Si nous avons des impératifs quantitatifs, nous agissons sur la qualité du logement. Ainsi réhabiliter et rénover est essentiel tant du point de vue environnemental, social que du point de vue économique, pour le carnet de commande des entreprises du bâtiment."MurMur2" aide par exemple les propriétaires pour l’isolation et la rénovation thermique de leur logement, en lien avec l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat et les communes. Notre volonté en la matière est d’agir pour tous : les classes moyennes comme les plus précaires. Dans un contexte de hausse des coûts de l’énergie, un logement mal isolé est une charge lourde. Nous avons sur ces sujets un cap et des objectifs ambitieux. Nous comprenons les doutes et craintes exprimés mais nous devons agir pour garder de la vie dans nos communes et permettre à chacun d’avoir un toit. Nous devrons aussi travailler plus et mieux sur l’hébergement d’urgence pour répondre aux accidents de la vie. Il faut pour cela sortir des caricatures et engager un effort collectif qui, pour être juste et équilibré, doit être partagé par toutes les communes.L’enjeu est bien de veiller à respecter le cadre de vie, la dimension humaine de nos villes et villages tout en répondant aux besoins des jeunes, des familles, des personnes âgées qui recherchent un logement adapté et accessible. Nous définissons aussi la politique d’attribution de logements sociaux. Grâce aux accueils labellisés, les demandes seront traitées équitablement sur le territoire et le demandeur aura une vision transparente du suivi de son dossier. Bien vivre, c’est profiter d’un logement attractif qui tienne compte des nouvelles attentes, de l’accessibilité et de la proximité de services. Si nous avons des impératifs quantitatifs, nous agissons sur la qualité du logement. Ainsi réhabiliter et rénover est essentiel tant du point de vue environnemental, social que du point de vue économique, pour le carnet de commande des entreprises du bâtiment."MurMur2" aide par exemple les propriétaires pour l’isolation et la rénovation thermique de leur logement, en lien avec l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat et les communes. Notre volonté en la matière est d’agir pour tous : les classes moyennes comme les plus précaires. Dans un contexte de hausse des coûts de l’énergie, un logement mal isolé est une charge lourde. Nous avons sur ces sujets un cap et des objectifs ambitieux. Nous comprenons les doutes et craintes exprimés mais nous devons agir pour garder de la vie dans nos communes et permettre à chacun d’avoir un toit. Nous devrons aussi travailler plus et mieux sur l’hébergement d’urgence pour répondre aux accidents de la vie. Il faut pour cela sortir des caricatures et engager un effort collectif qui, pour être juste et équilibré, doit être partagé par toutes les communes.
Effectif depuis le 1er novembre 2016, le dispositif Certificat qualité de l'air concerne l’ensemble des 49 communes de la Métropole Grenobloise et a pour objectif de lutter contre la pollution de l’air.
A l’origine de nombreuses maladies et de décès prématurés, la pollution de l’air est une
réelle problématique de santé publique. Le Centre International de la Recherche
pour le Cancer la classe même en 2013 "cancérogène pour l’homme".
Au travers des certificats, la Métropole s’engage à sensibiliser collectivement les usagers métropolitains aux risques de la pollution, notamment au moment des pics. L'objectif global est ainsi d'agir tout au long de l'année pour préserver la santé de tous.
Aujourd'hui, la loi impose que la circulation alternée soit mise en place quand surviennent les pics de pollution les plus forts. Le protocole proposé prévoit ainsi de dépasser les obligations légales en agissant activement. Le dispositif de vignettes Crit'Air permet une restriction de la circulation à partir du 5ème jour et interdira l’accès aux véhicules les plus polluants, toujours pendant cette période.
Depuis janvier 2015, la Métropole gère la compétence développement économique et tourisme. Cela oblige à avoir une vision très large de tous les atouts présents sur notre territoire pour les mettre en valeur afin de créer des richesses et donc des emplois.
L’objectif majeur de toutes nos décisions est de mettre en avant notre territoire et de créer les conditions pour que chacun - habitants, entreprises ou visiteurs – puisse s’épanouir.
Nous devons donc être vigilants sur ce qui constitue la
« colonne vertébrale » de notre économie. Elle s’appuie de longue date sur des industries bien installées et des filières d’excellence que sont les hautes technologies ou le numérique.
La fusion des universités et le dynamisme de la recherche sont, par ailleurs, des atouts supplémentaires, des liens essentiels pour renvoyer une image dynamique et positive de notre Métropole,
reflet du bien vivre ensemble.
En outre, nous investissons sur le développement du tourisme, sous la vice-présidence de Fabrice Hugelé, pour créer des emplois non délocalisables et durables.
Nous devons donc dès aujourd’hui nous appuyer plus que jamais
sur les forces vives et le cadre de vie de notre territoire sans nier les difficultés qui existent également.
C’est pour cela que nous travaillons à l’amélioration des déplacements : le réaménagement du Rondeau et de l’A480 a vocation à fluidifier le trafic d’ensemble ; le cœur de la Métropole sera davantage piéton et moins pollué ; la circulation plus apaisée et les déplacements doux facilités.
Toutes ces décisions n’ont d’autres finalités que de dynamiser l’économie locale : commerces, hôteliers, entreprises de services en sont les principaux bénéficiaires.
« Notre métropole regorge de pépites » affirme Christophe Ferrari.
A nous de faire briller cet écrin, les décideurs nous attendent, les citoyens le demandent.
C’est à la demande du Conseil municipal des enfants (CME) de Vif que Marie-José Salat, vice-présidente chargée notamment de la participation citoyenne, a reçu 7 jeunes élus de 11 à 15 ans, accompagnés notamment de leur maire, Guy Genet, dans la salle du conseil de la Métropole, mercredi 13 avril.
Impressionnés sans être timides, ils se sont installés dans le fauteuil des élus métropolitains. Après une brève présentation, c’est autour d’un quiz qu’ils ont pu vérifier leur niveau de connaissance de l’agglomération et de ses atouts.
Marie-José Salat s'est félicitée de cette initiative. « Elle permet de faire connaître la métropole au plus grand nombre et de sensibiliser les jeunes à la « chose publique » en les impliquant. C’est une manière de fédérer, de créer du lien et de montrer qu’ensemble nous sommes plus forts pour porter des politiques communes ».
Cet élan de citoyenneté, premier en son genre après une visite de la vice-présidente dans une école d’Echirolles, a d’ailleurs fait germer l’idée d’une matinée citoyenne qui pourrait être consacrée aux jeunes dans un avenir (très) proche.
A suivre donc…
En place depuis un peu plus d’un an, la Métropole vient de voter son 2ème budget.
Avec 607 millions d’euros mobilisés, nous posons les
bases solides d’une collectivité forte qui devient un interlocuteur essentiel
de votre quotidien. Les agents du service public mobilisés sur le terrain pour
entretenir les routes, les réseaux d’eau et d’assainissement, ramasser et traiter les ordures ménagères ou animer les transports en commun sont la traduction concrète et humaine des politiques que nous menons. Engagés au service de l’économie, de l’environnement, de l’énergie, du logement ou de la solidarité, ils réalisent un travail indispensable et donnent le visage de la proximité à cette Métropole considérée parfois à tort comme distante.
En investissant 202 millions d’euros cette année et 800 millions à l’échelle du mandat nous voulons contribuer également à dynamiser l’économie locale.
Nous pourrions bien-sûr faire toujours plus mais notre volonté politique est aussi de maîtriser l’imposition et l’endettement dans cette période particulièrement difficile. Nous y parvenons
largement même si nous avons dû choisir en responsabilité d’augmenter la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) de 1.22 points. Elle viendra financer les investissements nécessaires et
demandés sur les territoires : déchetteries, chaine de tris, camions bennes, achats des bacs et broyage des déchets verts entre autres. 2016 est donc une année de consolidation
et d’engagements sur les sujets essentiels : Rondeau, A480, logement, emploi, aide au commerce, soutien aux filières, attractivité économique, plan de développement du tourisme, agriculture,
lutte contre les pollutions… Beaucoup reste encore à faire bien-sûr mais ce premier budget permet de gérer le quotidien et d’écrire l’avenir. C’est en proposant une vision
réaliste, crédible et engagée sur l’essentiel que nous voulons redonner du sens à la parole politique et nous donner les moyens d’agir au quotidien.
Vendredi 11 mars, le groupe PASC a tenu une conférence de presse afin de présenter COrrespondance, son premier journal d'information à destination des habitants de la Métropole. En présence des médias locaux, Guillaume Lissy a présenté ce bilan de la première année de Métropole, vue par le groupe PASC.
Fruit du travail des 21 élus, COrrespondance aborde ainsi 3 grands thèmes transversaux, en informant les métropolitains des actions soutenues par le groupe à la Métro :
- la mobilisation pour l'emploi
- la transition énergétique garante de la solidarité
- la citoyenneté au coeur de la décision politique
Exprimant la vision particulière du groupe au sein d'une majorité plurielle de gauche, l'objectif est d'associer les habitants en exposant des politiques concrètes, en phase avec les réalités locales et loin d'un discours langue de bois.
Et parce que l'objectif de cette COrrespondance est de faire en sorte que chacun soit concerné, ce sont les militants, sympathisants et élus qui se sont associés pour financer et distribuer cette publication. Les 55 000 exemplaires passeront donc dans vos boîtes aux lettres, par les marchés ou les lieux publics de votre commune.
Nous vous donnons en plus la possibilité de le consulter en ligne ci-dessous, n'hésitez pas à nous interpeller !
Le 1er janvier 2015, la Métropole a pris un certain nombre de compétences qui était jusqu'alors celles des communes : l'eau, les voiries, l'urbanisme, l'économie… La loi va désormais plus loin et demande à chaque territoire de s'interroger sur son intérêt métropolitain. La Métro, les communes, le département et la Région vont devoir réfléchir à ce qui relève de chaque échelle. La culture, le sport, l'éducation ou l'action sociale doivent-ils être municipaux ? Métropolitains ?... Confiés au département ? A la région ?
Les élus devront trancher pour la mise en place de ce nouveau modèle au 1er janvier 2017.
Les élus du groupe PASC de la Métro souhaitent pouvoir associer les élus municipaux, les militants, les sympathisants et les citoyens afin de construire une position politique la plus claire et la plus solide possible. Pour ce faire, nous organisons une matinée de travail le 16 janvier dont vous trouverez les modalités ci-dessous.
Merci de votre mobilisation pour que la construction métropolitaine n'oublie pas l'avis des citoyens !
Se préoccuper des effets de la pollution est tout sauf un effet de manche, surtout dans la région grenobloise, contrainte par sa géographie emprisonnant les particules fines responsables chaque année de 155 décès.
Alors, comment être sourd face aux cancers du poumon, aux maladies cardiovasculaires ou respiratoires qui touchent principalement les plus fragiles ? Comment rester inactif quand les gaz à effet de serre conduisent chaque année en France à près de 42 000 décès et induisent un changement climatique irréversible ?
Le devoir des élus responsables est de décider pour protéger la santé de tous.
Préserver la qualité de l’air est ainsi l’enjeu majeur de la Métropole dans toutes ses résolutions : déplacements mais également habitat ou aménagement numérique. Ainsi, remplacer les appareils de chauffage polluants, isoler les immeubles et maisons, recycler les biomasses pour diversifier les sources de chauffage, sortir le parc de bus du diesel, désengorger le Rondeau et apaiser la circulation à 30 km/h dans 43 communes sur 49, ou encourager les déplacements en vélo ou en transport en commun sont déjà des mesures concrètes.
Aucun moyen de déplacements ne doit être opposé, tous sont complémentaires.
La signature d’un protocole réunissant tous les partenaires du bassin grenoblois permettra de réduire la durée et l’intensité des pics de pollution par une batterie de mesures. Dès le 5ème jour du pic seuls les véhicules ayant un certificat bleu(1) seront autorisés à circuler.
Cet accord est particulièrement contraignant notamment pour les automobiles, mais comment ne rien faire et accepter la situation actuelle ? Nous avons l’obligation d’agir.
Le groupe PASC s’engage pour anticiper le franchissement des seuils d’alerte et continuera de défendre notamment la gratuité des transports en commun dès le premier jour du pic.
Car la pire des punitions n’est pas de ne plus pouvoir rouler mais bien de ne plus pouvoir respirer.
Plus d’infos sur www.eluspasc-lametro.fr
Nous regrettons la décision du maire de Grenoble et de son équipe de fermer les services municipaux le 25 novembre. Cette opération nous semble contraire aux principes fondamentaux de la continuité du service public.
Si nous mesurons les difficultés évoquées, le cadre budgétaire contraint est aujourd’hui le même pour toutes les collectivités avec un effort demandé par le gouvernement pour contribuer à la réduction des dépenses publiques de 2 %.
Cela oblige certes à faire des choix, mais se présenter comme étant en faillite apparait très excessif et ne saurait être justifié par la seule baisse des dotations.
Nous croyons que dans la tempête les élus doivent tenir la barre plutôt que de quitter le navire au risque de le voir s’échouer. Nos concitoyens attendent de ceux à qui ils ont accordé leur
confiance qu’ils cherchent des solutions pour répondre à leurs besoins quotidiens.
C'est la position que les élus du groupe PASC défendront à la Métropole dans la préparation du budget 2016.
Christophe Ferrari signe l'édito du supplément Présences sur l'économie numérique :
Un bel élan est en train de se concrétiser
Il y a presque un an, Digital Grenoble était labellisée : au-delà de la qualité individuelle de chacun des acteurs, c’est bien le dynamisme collectif qui a été reconnu. Dès l’origine, la
Métropole a accompagné cette démarche.
Cette aventure collective ne se limite évidemment pas au périmètre administratif de la Métropole. Dès la phase de labellisation, le projet a été porté avec la
communauté de communes du Pays du Grésivaudan, en partenariat avec la CCI de Grenoble. Depuis, d’autres territoires, comme le Pays
Voironnais ou les Savoie, ont manifesté leur envie de rejoindre Digital Grenoble et je m’en réjouis. Aujourd’hui, le Totem incarne la dynamique des start-up et acteurs numériques du territoire.
Je formule le souhait que ce lieu puisse être investi par l’ensemble des acteurs afin qu’il s’enrichisse des apports des uns et des autres et qu’il trouve toutes les synergies avec son
environnement.
Je tiens à saluer chaleureusement l’implication de l’ensemble des partenaires. Ce travail d’émulation a d’ores et déjà permis de faire naître des accélérateurs ou de nouveaux lieux d’accueil
d’entreprises. Des services en propre seront bientôt disponibles.
Je suis convaincu des capacités et du potentiel de notre écosystème, la Métropole poursuivra son soutien à Digital Grenoble et veillera à lui donner de la visibilité afin d’attirer des
entreprises, des financements et des talents au service du développement et des emplois de notre territoire.
Christophe Ferrari, Président de Grenoble-Alpes Métropole et Jean-Pierre Barbier, Président du Département de l’Isère, ont signé un protocole d’accord avec Yann Mongaburu, Président du Syndicat mixte des transports en commun, sur son financement pour les années à venir.
Par cet accord, l’avenir du SMTC s’éclaircit. L’organisme qui gère les transports en commun de l’agglomération grenobloise voit en effet 50% de sa dette prise en charge paritairement par La Métro et le Département. Une dette « propre », s’élevant à près de 700 millions d’euros au total, qui correspond à des investissements réalisés pour assurer la mise en place du réseau offrant ainsi un service de mobilité à plus de 450 000 habitants pour environ 80 millions de voyage annuels.
Suite à une étude réalisée par un cabinet expert indépendant (Ernst & Young), les actifs des travaux du SMTC réalisés pour le compte de tiers (réalisations de voirie ou d’espaces publics n’ayant pas de lien direct avec les transports : places, chaussées…etc.) s’élèvent à 315 millions d’euros.
Cet accord vient compléter le protocole signé en décembre dernier avec l’ancienne majorité départementale qui donnait déjà un certain nombre de garanties.
La Métropole, par la signature de Christophe Ferrari s’est donc engagée, au service des usagers et des habitants du territoire, à financer la moitié de ces actifs, soit un montant de 157,75 millions d’euros sur une période de dix ans. Le Département participera à part égale à la restructuration de cette dette qui correspond à des actifs très concrets du réseau et qui représente tous les travaux réalisés ces dernières années par les entreprises de l’agglomération.
Le groupe PASC se réjouit de cette décision qui assure la continuité du service public et permet d’envisager le développement du réseau de transport public sur notre agglomération.
Tribune du journal de la Métropole septembre-octobre 2015
Adieu Luc !
Le 25 août, Luc Puissat, 11ème vice-président de la Métropole chargé de la voirie et de l’accessibilité du territoire, nous a quittés tragiquement. Au-delà de l’homme attentif aux autres, dont nous appréciions tous la chaleur, l’humanité et les convictions, nous profitons de cette tribune pour rendre hommage au travail réalisé par l’élu socialiste qu’il était. Maire de Miribel Lanchâtre, commune rurale et de moyenne montagne, Luc comprend très en amont l’intérêt d’intégrer la communauté d’agglomération grenobloise en 2012. Une décision courageuse qu’il a su faire partager à ses concitoyens.
En 2014, il devient vice-président à la voirie relevant le lourd défi du transfert des compétences des 49 communes vers la Métropole. Il bataille alors avec fermeté et humilité pour un transfert le plus large possible de la voirie qui, selon lui, permet d’organiser le service public de manière optimale sur l’ensemble de la Métropole. Mille sept cents kilomètres de routes doivent être transférées ! Il se bat alors pour intégrer dans ce transfert les talus, l’éclairage public ou encore le service du déneigement. Lors du vote, il regrette la frilosité de l’assemblée métropolitaine qui souhaite prendre ces compétences étape après étape. Il agit toutefois pour que les routes soient transférées jusqu’aux murs des immeubles pour une meilleure intégration.
Le territoire de la Métropole prend forme sous son impulsion. Il donne son temps pour la cause publique, enchaînant les réunions pour faire voter une décision historique le 3 juillet dernier. Tout le monde attend cette réalisation depuis fort longtemps et c’est Luc Puissat qui fait voter les études préliminaires pour le réaménagement de l’échangeur routier du Rondeau afin d’améliorer les conditions de déplacements de nos concitoyens. Chacun s’en souviendra.
A nous de poursuivre l’action de celui qui était apprécié de tous.
www.eluspasc-lametro.fr
Une seule tête, plusieurs casquettes,
quel sens de l'intérêt général
?
Alors que le groupe de droite s'était exprimé très largement contre le volet métropolitain du contrat de plan
État région lors du débat à la Metro le 11 septembre dernier, le groupe majoritaire de droite
du département vient de présenter et de voter favorablement
le même texte à l'unanimité.
Si Jean-Claude Peyrin avait eu la prudence de s'abstenir, d'autres n'avaient pas pris cette précaution... Ceux qui n'avaient pas eu de mots assez durs sur un contrat de plan jugé "sans ambition" ont semble-t-il changé radicalement de point de vue en une semaine.
Nous nous en réjouissons même s'il est toujours surprenant de constater à quel point une vérité exprimée de manière politicienne dans un hémicycle n'en n'est plus une dans une autre assemblée.
Didier RAMBAUD Guillaume LISSY
Président du groupe socialiste Président du groupe Pasc à la métropole
Au Conseil départemental
Conseiller départemental
Luc Puissat, un ami, un militant,
un élu exemplaire
Nous sommes au regret de vous faire part d’une nouvelle qui nous affecte terriblement. Notre
collègue, camarade et ami, Luc Puissat, a été
victime d’un tragique accident qui lui a coûté la vie mardi 25 août. Luc était un militant, un
syndicaliste, un vice-président, un maire, un pilier, un leader épris de justice et d’équité. "Gaillard" solide, d’aucun lui reconnaissait cette humanité, cette gentillesse et cette disponibilité sans égales, toujours prêt à rendre service. Homme de gauche, militant socialiste, il avait d’inébranlables convictions
C’est avec une immense tristesse que les élus du groupe PASC ont appris le décès soudain de leur collègue et ami, Luc Puissat, maire de Miribel Lanchâtre et vice-président de la Métropole. Depuis 2014 il œuvrait avec une bienveillance naturelle et une gentillesse qui le caractérisaient pour faire avancer l’institution, en métropolitain convaincu.
Il était fier du projet qu’il menait, au sein de la commission mobilité, où il agissait pour que chaque commune ait les mêmes chances d’accéder aux services publics d’une manière juste et équitable.
C’était un homme de dialogue et de conviction qui pratiquait la politique dans son sens le plus noble, pour améliorer le quotidien de chacun, et qui manquera profondément à la vie publique.
Nous perdons un collègue, un camarade, un ami avec lequel nous partagions plus que des convictions.
Nous nous associons à la peine de sa famille et lui témoignons nos plus sincères condoléances.
Quand participation et concertation se conjuguent aussi avec les militants de gauche. Près d'une centaine d'élus locaux, militants et citoyens étaient réunis samedi 4 juillet 2015 à l'invitation de Guillaume Lissy, président du groupe PASC, pour prendre connaissance de l'avancée des projets et réfléchir ensemble à la Métropole : transition énergétique, développement économique et emploi, participation des citoyens et projet métropolitain étaient au menu des quatre tables rondes. Animées par leur vice-président(e) respectif, Ludovic Bustos, Fabrice Hugelé, Marie-Josée Salat et Yannik Ollivier, il ont pu dresser le bilan des six premiers mois depuis le passage en Métropole
Arc des Communes en Transitions Ecologiques et Sociales (ACTES)
Le Forum - 3 rue Malakoff
38 000 Grenoble
Tél. 04 76 59 59 43
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