Avec 535 kg de déchets par an et par habitant, cette question nous concerne tous. Et si « descendre les poubelles » paraît être une évidence pour chacun, leur collecte et leur traitement mobilisent fortement un service public essentiel qui représente cette année un budget global de plus de 60 millions d’euros…
Qualité de vie, hygiène, protection de l’environnement, coûts… les enjeux liés aux ordures ménagères sont colossaux et commandent un traitement ambitieux et adapté aux besoins des usagers.
Cette année nous souhaitons renforcer nos moyens d’agir en réhabilitant et rénovant nos équipements vieillissants, en créant de nouvelles déchetteries, en encourageant le compostage et le traitement des déchets verts, en développant de nouvelles formes de transformations. La Métropole vient également de se doter d’un nouvel outil en matière de tri et de valorisation des déchets qui permet, depuis le 1er juin, de recycler tous les plastiques sur la base de consignes plus lisibles pour l’usager. En accord avec la loi de transition énergétique et la COP 21, la Métro a aussi mis en place une feuille de route de gestion des déchets qui organise la stratégie de gestion à l’horizon 2021.
Si cela va dans le bon sens, nous ne pouvons pas nous satisfaire du statu quo. Nous devons en effet encore travailler fortement pour réduire l’impact environnemental de ce traitement en maîtrisant son coût. Cela passe inévitablement par la réduction de la quantité de déchets que nous produisons.
Au-delà de la collectivité, qui prend ses responsabilités, cet indispensable changement des pratiques est l’affaire de tous : citoyens, consommateurs, entreprises, réseaux de distribution. Nous militons à notre niveau pour que Grenoble Alpes Métropole continue son effort de sensibilisation et de pédagogie, notamment vis-à-vis des plus jeunes et encourage à la prise de conscience. C’est une nécessité pour la qualité du service public tout autant qu'une exigence sociale et environnementale.
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