
La majorité métropolitaine tire le bilan de l’année écoulée et dresse les perspectives en réponse à la presse mardi 12 mai 2015. Christophe Ferrari a évoqué le passage en métropole et sa « fabrication qui se fait par étape ». Beaucoup est déjà réalisé dans l’esprit de la charte qui lie les 4 groupes de la majorité : une nouvelle gouvernance, l’émergence de services publics au plus près des citoyens, la lutte contre toutes les précarités
et partout sur le territoire et le développement de la métropole, et il reste encore à faire.
Le Président a tenu à saluer l’implication de tous les agents de la Métro, mais également des fonctionnaires municipaux qui n’ont pas compté leur temps pour préparer le passage en métropole.
Guillaume Lissy, président du groupe PASC, est intervenu sur le volet économique, non sans évoquer en introduction la nouvelle gouvernance à laquelle il a fallu s’adapter : « dialogue et conviction permettent d’aboutir, et ce modèle est appelé à être reproduit ».
Côté économie, l’objectif est bien sûr d’être compétitif et au plus proche des habitants. Et pour ce faire, « nous partageons une vision interventionniste pour travailler pour les entreprises, et donc pour l’emploi. Nos réfléchissons à l’économie de manière globale, du producteur au consommateur ».
D’où un soutien qui se fait dans tous les domaines. Les filières d’excellence avec les pôles de compétitivité « historiques » ou la labellisation French Tech qui doivent préparer les « champions » de demain. Mais l’argent public devient rare. Le soutien de la Métro doit avoir des contreparties comme des engagements sur la transition énergétique, la santé, la mobilité et bien sûr le maintien de l’emploi local.
Les filières traditionnelles, comme l’agriculture dont les terres occupent désormais sur 15 % de l’espace métropolitain, sont également une priorité. Dans un contexte où les consommateurs ont de plus en plus besoin de transparence alimentaire, le Marché d’Intérêt national et l’abattoir, compétences Métro, sont des outils qui permettent de travailler efficacement pour les circuits-courts locaux.
Enfin, la mécanique, avec le soutien au pôle Viaméca, décidé au conseil du 3 avril, a pour rôle de favoriser la croissance et l’ancrage local des entreprises dans ce secteur très touché par la crise et qui emploie plus de 8 000 personnes sur le territoire.
Des travaux permettront de faire émerger des décisions concrètes sur l’économie sociale et solidaires ainsi qu’un soutien fort au commerce et à l’artisanat dès l’automne.
Pour conclure, Guillaume Lissy a évoqué la signature du Contrat de plan Etat-Région le 11 mai qui permet au projet de réaménagement de l’échangeur du Rondeau de devenir une réalité pour tous et une réponse à l’attractivité nécessaire du territoire de la métropole.
L’objectif : « ne servir qu’une seule cause : l’emploi local et pour tous ».