Tribune du Métroscope Novembre-Décembre 2014.
Améliorer le quotidien des habitants de l’agglomération c’est garantir, pour chaque décision, un service public de qualité,
contrôler son coût, assurer la proximité avec les usagers et les citoyens et penser aux conséquences environnementales.
Vers des changements de société
En matière de gestion des déchets, penser l’avenir, c’est aussi regarder la réalité de la de la société
pour mieux s’adapter et accompagner ses mutations.
La forte sensibilisation impulsée depuis de nombreuses années par la Métro, ses agents et le héro Supertri est porteuse, mais la marge est grande pour faire évoluer les comportements. Soyons lucides : trier c’est bien, moins jeter c’est mieux.
Ramasser, trier et traiter 552 kg de déchets par an et par habitant, bien qu’efficace, reste couteux pour la collectivité. Notre volonté est de sensibiliser pour mieux diminuer leurs volumes : ateliers de compostage, tri à la source... Mais, au-delà des consommateurs citoyens, tournons-nous aussi vers l’ensemble de la filière : producteurs, industriels, distributeurs. Réduire les emballages, donc les déchets, c’est l’affaire de tous.
Repenser nos pratiques
Refusons tous les gaspillages et favorisons les modes économiques alternatifs : don, ressourcerie. Partageons les biens peu utilisés, comme cela se fait déjà pour les voitures ; réutilisons des matériaux pour prolonger leur durée de vie. Tournons-nous vers une logique d’utilisation et pas seulement de possession, socle de l’économie sociale et solidaire, créatrice d’emplois de proximité et de richesses.
Engagés et pragmatiques, nous portons sur ce sujet aussi, une vision socialement juste et économiquement durable.
Dans cet état d’esprit, le groupe PASC a récemment voté un soutien à l’abattoir du Fontanil permettant à nos éleveurs locaux de conserver leur activité non délocalisable, et de défendre les circuits courts. Loin des gesticulations politiciennes, nous avançons au quotidien.
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