
Le groupe PASC soutient fortement le maintien des abattoirs du Fontanil, avec un montage juridique lui permettant de regarder l’avenir de manière pérenne, en partenariat avec les territoires voisins.
Bien qu’en hausse depuis 2013, et pour la première fois depuis très longtemps, les volumes d’abattage ont une marge d’évolution considérable puisque la structure a été construite pour une capacité d’abattage de 10 000 tonnes.
C’est une chance. Une chance pour les éleveurs installés sur le périmètre de l’agglomération, mais également pour ceux des territoires voisins que sont le Voironnais, la Chartreuse, Bièvre Valloire et le Grésivaudan qui peuvent utiliser cet équipement de proximité.
Cette chance, c’est de pouvoir maintenir des élevages paysans de proximité, à taille raisonnée et de qualité, qui permet de structurer les circuits courts en direction
- des restaurants,
- des commerces de proximité comme les boucheries, les magasins de producteurs,
- mais également pour le développement des restaurations collectives.
C’est donc, in fine, une chance pour les consommateurs que nous sommes de pouvoir bénéficier de produits dont la traçabilité est certaine et le bilan carbone au plus bas.
Ces exploitations locales sont une richesse : elles contribuent au dynamisme des territoires, tant en terme du maintien d’emplois non délocalisables que de l’attractivité.
Ces exploitations permettent de développer et consolider l’identité même de certaines zones, en préservant le tissu rural vivant et en maintenant une agriculture proche des zones urbaines.
Maintenir en gestion partagée les abattoirs du Fontanil est non seulement une nécessité économique, mais également sociale et environnementale.
C’est l’agriculture de proximité, en l’espèce, l’élevage des animaux, qui contribue à aménager notre territoire.
Nous saluons donc la volonté du collectif d’éleveurs et de grossistes gérant les activités des abattoirs au sein de la société NewCo, de développer les capacités de l’équipement.
Par ailleurs, l’ouverture du syndicat aux intercommunalités voisines ne peut que conduire à consolider les résultats de l’abattoir, et donc de réduire les prix de revient pour les éleveurs.